Hope

Synopsis
La violence de la guerre vue à travers les yeux d'un général agonisant sur le champ de bataille.

Né à Nantes de parents portugais mais ayant grandi au Québec, Pedro Pires s’est fait connaître via son précédent court-métrage, « Danse Macabre » (diffusé à Hallucinations Collectives en 2009). On y suivait le ballet (au sens littéral) d’un macchabée, de son dernier souffle de vie au caveau. L’élégance et la beauté formelle du film captivait, pour un résultat tantôt dérangeant, tantôt émouvant, mais toujours fascinant.
Proche de l’univers du théâtre et de la scène, Pires adapte pour son second court-métrage, « Hope », la pièce « Jimmy, créature de rêve » de Marie Brassard. On y retrouve le style mis en oeuvre par le réalisateur dans « Danse macabre »: un esthétisme a priori froid et pourtant touchant, des images fortes et captivantes, un rythme lancinant, une certaine poésie macabre. Mais avec l’histoire de ce général agonisant, Pires n’oublie pas de s’adresser au spectateur, évitant l’exercice de style. En quelques minutes, sans paroles, sans démonstration appuyée, il parvient à nous raconter un fragment de vie de ses personnages, tandis que celle-ci est sur le point d’être brusquement bouleversée par la violence de la guerre.
« Hope » a remporté (ex-aequo avec « A function ») la compétition courts-métrages de la première édition du PIFFF, et Pires, vu par le site Twitch comme « un des meilleurs réalisateurs au monde à n’être pas encore passé au long-métrage » franchira justement le pas avec « Michelle Marie Thomas », adaptation d’une pièce de Robert Lepage.


Photos