Babycall

Synopsis
Afin d’échapper à la violence du père de son fils Anders âgé de 8 ans, Anna s'enfuit avec lui pour s’installer en secret dans un grand immeuble résidentiel. Terrifiée à l'idée que son ex-mari ne les retrouve, Anna achète un babycall pour s'assurer qu'Anders soit en sécurité pendant son sommeil. Mais des bruits inquiétants semblent provenir d'un autre appartement : grâce au babycall, Anna entend même ce qu'elle croît être le meurtre d'un enfant. De son coté, Anders se prend d'amitié pour un mystérieux garçon aux cheveux noirs qui va et vient comme bon lui semble. Celui-ci aurait-il un lien quelconque avec les bruits entendus ? Pourquoi y a-t-il du sang sur un dessin d'Anders ? Sont-ils tous en danger ?

Petite merveille en provenance de Norvège, Babycall est un film précieux et son auteur,  Pål Sletaune, un habitué des festivals et des récompenses. Son premier long-métrage fut couronné du grand prix de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes en 1997.

Tout juste auréolé du grand prix du festival de Gérardmer, Babycall parle d’un thème rarement abordé dans le cinéma de genre : la maltraitance des enfants.

Sur un sujet d’habitude réservé au cinéma dramatique, Pål Sletaune nous narre la dérive psychologique d’une mère (Noomi Rapace, héroïne de la version suédoise de Millenium) qui tente de reconstruire sa vie avec son fils, loin de son mari, cet homme brutal.

L’élément fantastique du film, filigrane d’une histoire poignante, maintient le spectateur en tension, déjà conquis par le charme des paysages norvégiens. Le tout sublimé par un magnifique scope et une musique envoutante.

Trailer

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