Contrairement à ce que l’argument de départ pourrait laisser supposer, Femina Ridens ne relève aucunement de l’exploitation sadique. Sous des apparences quelque peu racoleuses se cache en réalité une des grandes réussites injustement méconnues du cinéma transalpin.
Schivazappa mêle avec bonheur satire féroce à l’italienne et figures du bis de l’époque pour narrer une lutte à mort entre patriarcat névrotique et féminité conquérante, respectivement interprétés par Philippe Leroy et Dagmar Lassander.
Cette corrida savoureusement cruelle se déroule dans des décors typiques du modernisme des années 60 dont l’aspect graphique souligne l’apreté de la confrontation en cours. Le final fera d’ailleurs usage d’une reproduction géante d’une statue de Nikki de Saint Phalle équipée de vagina dentata… couic-couic, ouille.