D’abord scénariste pour la télévision (il crée et écrit la série Les Envahisseurs), Larry Cohen passe à la réalisation avec l’excellent Bone avant de livrer les classiques Black Cesar (1973) et Le Monstre est Vivant (1974). Après les relations interraciales, puis le cauchemar familial, c’est donc la question du sens de la foi qu’il aborde, via le prisme du bis, dans Meurtres sous Contrôle. Et sans rien révéler, on peut dire que le traitement du sujet va, années 70 obligent, tourner au bizarre.
En briscard des budgets limités, Cohen fait des merveilles avec les moyens du bord. Les scènes de massacre en pleine rue, d’une efficacité redoutable bien que tournées à l’arrachée, démontrent un indéniable savoir faire.
Meurtres sous Contrôle est un fier représentant d’un certain cinéma indépendant américain, audacieux, étrange et débrouillard.