Synopsis
Un groupe d’amis, parti faire du snowboard dans une région réculée de Norvège, est contraint de se réfugier dans un hôtel abandonné lorsque l’un d’eux se fracture une jambe...Cold prey est l’exemple type de ce qu’on apelle une « bête de festival » : un film relevant d’un genre mineur pas assez estimable pour être correctement distribué mais suffisament bon dans son style pour générer de favorables échos auprès des amateurs. Si le film est une variation sur le genre typi- quement américain du slasher, genre qui engendra, il faut bien l’avouer, davantage de médiocres copies que de bons films, il n’en demeure pas moins l’excellente adaptation d’une formule qu’on jugera, au choix, éprouvée ou éculée : celle du tueur-prédateur s’acharnant avec une absurde obstination sur une bande de jeunes. Cette version norvégienne a pour elle de nombreux atouts : un scope magnifiant des paysages à couper le souffle, une parfaite compréhension des codes du suspense, une actrice principale offrant à son personnage une épaisseur aussi bienvenue qu’innatendue (Ingrid Bolsø Berdal a décroché pour ce rôle l’équivalent d’un Oscar en Norvège), et des personnages crédibles et attachants…
Trailer
