Après un premier essai horrifique concluant (Murder Party, 2007) et un succès critique quasi unanime (Blue Ruin, 2013), le réalisateur et chef-opérateur new-yorkais Jeremy Saulnier persiste dans un cinéma radical et agressif avec Green Room (sélectionné à Cannes lors de la dernière Quinzaine des Réalisateurs), un survival ultra-violent et constamment sous tension qui évoque sans rougir le Assaut de John Carpenter dans sa gestion de l’espace précise et anxiogène.
Véritable électrochoc à la violence graphique sans retenue, Green Room est une série B miraculeuse, le genre de bobines qui pullulaient dans les années 70 et 80 et se font de plus en plus rares sur nos écrans.
Amis mélomanes, venez découvrir l’affiche la plus brutale de l’année : les punks contre les skins !