New York aujourd’hui. Propre. Sûre. Riche. Branchée. Omniprésence policière.
New York au tournant des années 70/80. Le ver est dans la Grosse Pomme. Malfamée. Sale. Epidémie de crack. Multiplication des gangs. Coupe-gorges et quartiers entiers sans électricité quand ils ne semblent pas avoir été purement et simplement bombardés.
A Times Square, les néons des peep shows ont été remplacés par les enseignes des plus grandes multinationales, le commerce du sexe par celui des souvenirs bon marché.
Auparavant un maquereau au pied de chaque immeuble, aujourd’hui une voiture de police à chaque coin de rue.
2013 : pour la première fois depuis 50 ans, on dénombre moins d’un homicide par jour à New York.
Décennie 80 : Big Rotten Apple, la ville la plus dangereuse du monde.
La jungle urbaine s’est pacifiée pour s’affirmer, plus que jamais, comme la capitale de l’Empire Monde.
La métamorphose de New York depuis la fin des années 80 est telle que les films de l’époque, avec leurs loubards au look improbable, leurs ruelles sans éclairage où l’agression est certaine, leurs toxicos hantant chaque recoin, leurs champs de briques au coeur de la ville, semblent outrancièrement théâtralisés, surréalistes. Ils ont pourtant un aspect documentaire avéré.
Enfilez votre « flying cut sleeve », glissez votre cran d’arrêt dans votre poche, et gardez l’oeil ouvert, nous vous proposons à travers 4 films de retourner arpenter le bitume enfiévré de Gotham à une époque où il ne faisait pas bon traîner seul la nuit…