Titre original : Knives of the avengers & Bay of blood
Réalisation : Mario Bava
Année : 1966 & 1971
Origine : Italie
Durée : 85 min.
Diffusion : 35mm - VOSTF
mardi 02 juin 2009 à 19h30
Nous vous donnons rendez-vous au Comoedia de Lyon de découvrir ou redécouvrir deux films du maestro Italien Mario Bava.
En partenariat avec la société Carlotta nous vous proposons en Vostf et en copie 35mm neuve et restaurée
19h30 Duel au couteaux
21h15 La Baie sanglante
Répétons-le pour ceux qui l’ignore encore, Mario Bava , humble artisan du cinéma italien à l’époque où Cineccita était le Hollywood du vieux continent a inventé le cinéma de genre moderne.
Entre le début des années 60s et le début des années 70s, il réalise rien moins que le plus grand film gothique de tous les temps, le tout premier giallo (et aussi, dans la foulée, le deuxième, où sont déjà esquissés la plupart des clichés du genre), un grand film d’auteur emprunt d’une poésie baroque et macabre (son plus grand film), et, avec dix ans d’avance sur le premier Vendredi 13, un respectable ancêtre au slasher américain.
Et cette liste ne fait qu’effleurer l’incroyable fécondité d’un cinéaste qui a oeuvré dans à peu près tous les genres abordés par le cinéma populaire de l’époque : le péplum, le western, la science-fiction, le film policier, le film gothique…
Nous vous propose de (re)découvrir deux films de cet artisan surdoué, figure tutélaire de la sainte trinité du cinéma bis italien (à sa droite : Argento, à sa gauche : Fulci ), dans des copies 35 rénovées pour revivre, comme si vous y étiez, l’âge d’or du cinéma de genre italien :
Des Vikings sans foi ni loi ! Des couteaux vicieusement lancés dans l’intention de tuer ! D’implacables duels sur le pont de sinistres drakkars ! Cameron Mitchell en route pour le Valhalla ! C’est Duel aux couteaux , une sombre histoire d’usurpation, de décapitation et de vengeance au pays des hommes à cornes, dans la plus pure tradition du cinéma de quartier.
La baie sanglante , quant à lui, préfigure (parfois à la scène près) le sous genre inusable des slashers, sur fond de commentaire vaguement écologique : précurseur jusqu’au bout, donc. Ce qui ne veut pas dire que le film n’est pas délicieusement daté, fort de sa patine 70s qui contribue pour beaucoup au charme de cette petite perle vicieuse.
Sous la forme d’un double programme de cinéma de quartier (en deux séances distinctes), ce voyage dans le temps démarrera avec Duel au couteaux puis continuera avec La Baie sanglante.