Réalisation : Raphaël Delpard
Année : 1981
Origine : France
Durée : 91 min.
Restriction : -16 ans
Diffusion : DCP
En acceptant son nouveau poste d’infirmière-gouvernante dans une maison de retraite, la jeune Martine ne se doute pas de ce qui l’attend. Elle se retrouve rapidement confrontée à l’autorité de la directrice et aux caprices de pensionnaires équivoques.
Raphaël Delpard réalise La Nuit de la Mort en 1980. A cette époque qui voit pourtant le cinéma d’horreur gagner en popularité, le genre n’apparaît que comme une anomalie du cinéma français, au point que l’existence d’un filon hexagonal se résume en général à des réalisations ultra fauchées à l’initiative de producteurs spécialisés dans la série Z.
En dehors de ces oeuvres à l’arrachée et sans réelles ambitions, trop peu de films pour établir les vraies couleurs d’un cinéma d’horreur national du XXème siècle : quelques grands précurseurs (Les Yeux sans Visage, Jean Rollin), et d’intéressants successeurs (Baby Blood, 36-15 code Père-Noël), qui n’ont pas grand-chose en commun, sinon d’être les rares curiosités ayant échappé au cartésianisme de notre production locale. L’avantage, c’est qu’en moins d’une vingtaine de films, on a visionné l’intégralité du cinéma d’horreur français.
Et croyez-nous, ce n’est pas La Nuit de la Mort et son ambiance malsaine très réussie qui plombera ce marathon. D’ailleurs Tobe Hopper, qui s’y connaissait un peu en ambiance malaisante, adressa même, dit-on, un télégramme pour féliciter Monsieur Delpard. Anecdote qu’il vous sera possible de fact-checker en interrogeant l’intéressé le soir de cette projection unique.